La branche judiciaire de l’Union européenne a décidé que Google n’était pas tenu de retirer la liste des informations de la planète sous la loi dite du « droit à être oublié » de la région.
Le droit d’être oublié permet aux citoyens européens de voir leurs informations personnelles effacées efficacement des moteurs de recherche dans certaines circonstances. Ce combat a débuté en 2015, Formation referencement naturel Lille lorsque Google a refusé de retirer de la liste des pages de ses domaines situés en dehors de l’UE. Les résultats de recherche n’apparaissent pas sur Google.fr (France) mais sur Google.ca (Canada), par exemple. En mars 2016, l’Autorité française de la protection des données a infligé une amende d’environ 100 000 dollars à l’entreprise. Google a demandé au Conseil d’État français d’annuler la sanction, estimant que le droit d’effacer n’était pas illimité sur le plan géographique.
Le conseil s’est tourné vers la Cour de justice de l’Union européenne, Agence SEO Lille qui interprète le droit de l’Union des tribunaux des États membres sur demande. Mardi, la CJUE a rendu son avis sur la question et s’est rangée du côté de Google, soulignant que « le droit à la protection des Les données à caractère personnel ne constituent pas un droit absolu, mais doivent être considérées en relation avec leur fonction dans la société et doivent être mises en balance avec d’autres droits fondamentaux. »
La cour note que de nombreux pays ne reconnaissent pas le droit à l’oubli et qu’il est difficile de trouver un équilibre entre le droit à la vie privée et la protection des données à caractère personnel et le droit des utilisateurs d’internet d’accéder librement à l’information. Il a constaté qu’il ne ressort « nullement » du texte de la loi que le législateur de l’Union entend étendre le droit de dérogation « au-delà du territoire des États membres ».
« [L] e droit de l’Union européenne n’impose pas à un opérateur de moteur de recherche qui acquiesce à une demande de déférencement faite par une personne concernée … d’effectuer un tel dé-référencement sur toutes les versions de son moteur de recherche , « déclare le jugement.
Parce qu’un utilisateur en France pouvait théoriquement contourner le retrait en faisant une recherche sur le site canadien de Google, le tribunal a estimé que les opérateurs de moteurs de recherche devaient utiliser « suffisamment d’efficacité mesures « qui » ont pour effet d’empêcher ou, à tout le moins, de décourager sérieusement les utilisateurs d’Internet dans les États membres d’accéder aux liens en question à l’aide d’une recherche effectuée sur la base du nom de la personne concernée « .
Depuis le début du conflit, note le jugement, Google a réorganisé ses moteurs de recherche afin qu’un internaute soit automatiquement dirigé vers la version nationale du site appropriée grâce à la géolocalisation. La CJUE laisse au tribunal français le soin de déterminer s’il s’agit d’une mesure suffisamment efficace.