L’interdiction de Tik Tok aux USA prend du retard
Un tribunal fédéral américain a déclaré qu’une interdiction de TikTok n’entrerait pas en vigueur lundi comme prévu.
La décision de reporter l’interdiction prévue permettra aux Américains de continuer à utiliser l’application pendant que le tribunal examinera la légalité de l’interdiction et si l’application présente un risque pour la sécurité nationale, comme le prétend l’administration Trump.
Pendant des semaines depuis que le président Donald Trump a signé deux décrets au début du mois d’août, le gouvernement a menacé de fermer l’application de partage de vidéos virales par crainte que sa société mère ByteDance, basée à Pékin, ne soit forcée de transmettre les données des utilisateurs au gouvernement chinois. . TikTok, qui compte 100 millions d’utilisateurs rien qu’aux États-Unis, a longtemps rejeté ces affirmations.
TikTok a d’abord intenté une action en justice contre l’administration le 18 septembre et, jeudi de cette semaine, a déposé une injonction de dernière minute dans le but d’empêcher l’entrée en vigueur de l’interdiction dimanche soir. Vendredi, le gouvernement a demandé au tribunal de rejeter l’injonction dans une requête scellée, que le le gouvernement a par la suite présenté une motion publique avec quelques expurgations. Une audience publique sur l’injonction a été fixée dimanche matin. L’affaire est entendue au tribunal de district de DC présidé par le juge Carl J. Nichols.
Dans sa décision de dimanche, le tribunal n’a rendu que sa décision, l’avis officiel étant remis en privé aux deux parties opposées. En raison des éléments sensibles inclus dans la motion du gouvernement, les partis ont jusqu’à lundi pour demander des expurgations avant que l’avis final ne soit publié.
La décision n’est que le dernier épisode de la saga continue de la lutte tentaculaire pour l’avenir de l’application sociale à la croissance la plus rapide en Amérique. Un accord conclu entre ByteDance et le gouvernement américain le week-end dernier aurait résolu l’impasse entre les deux parties, mais l’accord s’est effiloché en raison de détails litigieux entre l’acheteur Oracle et ByteDance.
L’administration a lancé pour la première fois une action contre TikTok le 6 août, le président Trump se disputant dans un exécutif ordonner que l’application pose un risque déraisonnable pour la sécurité nationale des citoyens américains. Cet ordre reflétait un ordre similaire publié le même jour qui imposait des restrictions à la populaire application de messagerie en mandarin WeChat, qui appartient à la société chinoise Tencent.
Le week-end dernier, un juge d’instruction fédéral à San Francisco a mis en place une injonction sur l’interdiction du département du commerce sur WeChat, agence digitale Lille en attendant de nouvelles délibérations du tribunal. TikTok, dont les arguments reflètent ceux du procès WeChat, espérait un résultat similaire dans sa propre procédure judiciaire.
Une différence entre les deux poursuites est les plaignants. Dans le cas de WeChat, un groupe d’utilisateurs de WeChat a intenté une action en justice en arguant qu’une interdiction nuirait à leur expression de la parole. TikTok se représente dans son propre combat avec le gouvernement.