Google a accusé réception d’un précédent rapport du radiodiffuseur belge VRT News selon lequel des sous-traitants tiers pouvaient accéder aux enregistrements des propriétaires d’appareils Google Home. Selon le rapport, les clips audio examinés incluaient suffisamment d’informations pour déterminer les adresses personnelles de plusieurs des personnes impliquées. Clips utilisés par des experts en parole et en langage. Google indique qu’il envoie des clips à des experts linguistiques tiers pour s’assurer que Google comprend bien la parole et les accents locaux. La société a expliqué ce processus dans un article de blog aujourd’hui: «Nous venons d’apprendre que l’un de ces réviseurs de langues a violé nos politiques de sécurité des données en divulguant des données audio néerlandaises confidentielles. Nos équipes de sécurité et de confidentialité ont été activées sur ce problème, enquêtent et nous prendrons des mesures. Nous procédons actuellement à un examen complet de nos garanties dans cet espace afin d’empêcher qu’une telle inconduite ne se reproduise. » Google poursuit en expliquant comment il protège la confidentialité des utilisateurs et comment seul un faible pourcentage des clips audio est soumis à un contrôle par des tiers.
Cependant, avec cet incident, Google ajoute à la perception selon laquelle les appareils intelligents à haut-parleur «écoutent» leurs propriétaires. Cela a été un problème pour Alexa, qui a fait l’objet de nombreuses couvertures négatives pour son prétendue écoute indiscrète de ses propriétaires. La vie privée concerne un problème croissant. Un récent sondage de NPR suggère que certains consommateurs hésitent maintenant à acheter des haut-parleurs intelligents pour des raisons de confidentialité. Par rapport à une enquête similaire réalisée en 2017, davantage de consommateurs sont désormais plus préoccupés par la confidentialité et la sécurité. Les principales raisons de ne pas posséder un haut-parleur intelligent étaient les suivantes: piratage informatique, Formation SEO Lille préoccupations concernant le fait que les haut-parleurs intelligents «écoutent toujours» et l’inquiétude vis-à-vis de «l’écoute électronique du gouvernement». Technologie de reconnaissance faciale à l’insu des Américains. Les propriétaires actuels de haut-parleurs intelligents ont également exprimé des craintes similaires en matière de protection de la vie privée, contrairement aux non-propriétaires, selon l’enquête NPR. Pourquoi devrions-nous nous en préoccuper? Vers 2010, le PDG de Facebook, Mark Zuckerberg, a parlé de nouvelles normes sociales relatives au partage d’informations dans lesquelles les personnes seraient moins soucieuses de la vie privée. Il n’a pas dit tout à fait que «la vie privée est morte», c’est souvent la façon dont ses déclarations sont caractérisées. Mais il a semblé suggérer que les normes de confidentialité étaient maintenant très différentes.
Au cours de l’année écoulée, Facebook a fortement contribué à la protection de la vie privée, les consommateurs ont demandé plus de contrôle sur leurs informations et Facebook a reçu de plus en plus de critiques sur la sécurité et la confidentialité des données. Malheureusement, Google, Amazon et Facebook ne sont pas allés assez loin pour instaurer la confiance et donner véritablement aux utilisateurs le contrôle de leurs données, bien qu’ils contestent sans aucun doute cette déclaration. Dans les coulisses, certaines grandes entreprises de technologie ont tenté d’affaiblir les futures règles de la Californie en matière de CCPA. Les haut-parleurs et les écrans intelligents sont un élément important de la nouvelle technologie grand public – et peuvent potentiellement constituer une plate-forme efficace pour les spécialistes du marketing. Mais ce canal naissant est de plus en plus menacé si Google, Amazon, Facebook et, dans une moindre mesure, Apple ne peuvent faire davantage pour renforcer la confidentialité et la confiance des consommateurs.